L’impasse Legagneux vers des vents nouveaux

Après plusieurs mois de travaux, le Maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud a inauguré la nouvelle impasse Georges Legagneux aux côtés des riverains. 

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Dimanche 26 novembre en fin de matinée, les riverains ont découvert la nouvelle impasse Georges Legagneux, en présence du Maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Pour l’occasion plusieurs animations avaient été concoctées par la Ville : banquet, ballet aérien d’avions téléguidés et un grand quiz en hommage à Georges Legagneux qui a donné son nom à cette impasse, pionnier de l’aviation, né à Puteaux le 24 décembre 1882 au 14 rue de Paris, et décédé en 1914.

Une rue plus verte et sécuritaire

Ce matin-là, c’est donc dans ambiance conviviale et festive que cette impasse à l’effigie de cet illustre aviateur, au cœur du quartier Pressensé-Rives de Seine, a été officiellement dévoilée. Totalement rénovée, elle tient compte des dernières exigences environnementales (éclairage LED à base consommation avec détecteur de présence, récupération de l’eau de pluie de la rue pour arroser les jardinières, revégétalisation pour supprimer les îlots de chaleur…) et de sécurité (Installation de poteaux lumineux devant les passages piétons pour renforcer la vigilance des automobilistes, création d’un plateau traversant pour limiter la vitesse dans la rue Voltaire…).

Autre nouveauté, l’impasse Georges Legagneux est la première rue à bénéficier d’un revêtement recyclé : un enrobé phonique (pour réduire le bruit de roulement des voitures) réalisé à partir d’anciens pavés de la rue qui ont été sciés afin de proposer une planéité parfaite et un accès aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR). Un choix fort pour l’environnement, en plus du charme historique puisque cela évite des tonnes de déchets dans les décharges, réduit le transport des pierres, et permet de recycler ces pavés anciens dans un nouveau projet d’aménagement !  

Georges Legagneux, toujours plus haut

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Georges Legagneux commence sa carrière dans l’aéronautique en tant que mécanicien chez Léon Levavasseur à l’entreprise Antoinette. Il y fait la connaissance du capitaine Ferber, pilote de monoplans. Pendant son service militaire, il est détaché en tant que mécanicien de Ferber. C’est ce dernier qu’il l’initie au vol. Il effectue son premier vol en 1908 sur le Ferber n°IX, un biplan équipé d’un moteur V8 Antoinette, félicité par la presse pour la prouesse technique.

Après avoir enchaîné les records, les distinctions et ses voyages dans les airs partout en Europe (il se fait remarquer pour ses vols en Belgique, en Russie et en Suède notamment et bat plusieurs fois le record du monde de hauteur pour le porter à 6210 mètres d’altitude sur « Nieuport »), il est mis à l’honneur par Ville de Puteaux en 1910, qui lui remet la médaille de la reconnaissance, puis est décoré de la croix de Chevalier de la Légion d’honneur pour ses progrès dans l’aviation en 1912.

Il décède tragiquement dans un accident d’avion le 6 juillet 1914 au-dessus de la Loire, à Saumur, mettant fin à sa carrière fulgurante là où elle avait commencé.

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