Cancer du sein : ce qui vous aide à aller mieux

Votre cuisine, votre première pharmacie

Il est en effet facile d’adopter les bons réflexes anti-cancer pour limiter les risques. Hippocrate disait à ce sujet : « Que ton aliment soit ton seul médicament ». À Puteaux, nous sommes convaincus que les choix que nous faisons au quotidien, notamment dans notre cuisine, sont déterminants pour notre santé.

L’alimentation est en effet notre premier pilier de défense. Adopter les bons réflexes en matière d’aliments, de cuisson et d’ustensiles permet de limiter l’exposition aux facteurs de risque et de renforcer nos défenses naturelles. Voici un tour d’horizon des gestes simples mais essentiels pour une cuisine protectrice.

Le pouvoir anti-cancer d’une alimentation réside dans l’équilibre, la richesse en fibres, et les antioxydants. Il est crucial de privilégier les aliments bruts et peu transformés.

À privilégier : Le trio gagnant !

Les fruits et légumes (5 portions minimum) : Ils sont les stars de la prévention. Riches en fibres et en antioxydants (vitamines C, caroténoïdes, polyphénols), ils aident à neutraliser les radicaux libres et limitent le temps de contact des toxines avec la paroi intestinale. Variez les couleurs pour maximiser l’apport en nutriments différents : choux, brocolis, ail, oignon, fruits rouges et agrumes sont particulièrement recommandés.
Les fibres : Essentielles pour la santé du côlon-rectum. On les trouve dans les céréales complètes (riz, pain, pâtes), les légumineuses (lentilles, pois chiches) et bien sûr, les fruits et légumes.
Les matières grasses végétales : Privilégiez l’huile d’olive extra-vierge, riche en antioxydants, ainsi que les huiles de colza et de noix (riches en Oméga-3) pour l’assaisonnement à froid.

À limiter ou éviter : Les facteurs de risque

Viandes rouges et charcuteries : Limitez la consommation de viandes rouges (bœuf, veau, porc, agneau) à moins de 500 grammes par semaine. La consommation de charcuteries, notamment pour leur teneur en nitrites, doit être très limitée (moins de 150 grammes par semaine). Privilégiez la volaille et le poisson.
Aliments ultra-transformés : Évitez les plats préparés, les biscuits industriels et les sodas. Ils sont souvent trop riches en sel, sucre, graisses saturées, et contiennent peu de nutriments protecteurs.
Alcool : C’est un facteur de risque avéré pour plusieurs cancers. Il est conseillé de limiter sa consommation à 2 verres par jour et 10 verres par semaine au maximum, avec des jours sans alcool.

La manière de cuire nos aliments est aussi importante que les aliments eux-mêmes. Les cuissons à haute température peuvent former des composés potentiellement cancérigènes.

Les cuissons à privilégier

La vapeur et l’étouffée : Ce sont les modes de cuisson les plus sains. Ils préservent au maximum les vitamines, les minéraux et les antioxydants des légumes.
Le poché ou le bouilli : Pour les œufs, le poisson ou certaines volailles, ces méthodes douces évitent la formation de substances toxiques.
La cuisson au four à basse température : Privilégiez une température inférieure à 180∘C et utilisez une grille pour permettre à l’excès de graisse de s’égoutter.

Les cuissons à modérer ou éviter

Friture, grillade et barbecue : Ces cuissons génèrent des températures très élevées qui peuvent former des Amines Hétérocycliques et des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques. Si vous grillez, évitez de carboniser les aliments et retirez les parties noircies.
Le brunissement excessif : Le brunissement prononcé des féculents (pain, pommes de terre) ou de la viande à haute température doit être évité.
Boissons très chaudes : Évitez de boire des boissons (thé, café) à une température supérieure à 65∘C pour prévenir le risque de cancer de l’œsophage.

Nos outils de cuisine peuvent être des sources de contaminants. Pour une cuisine sereine, privilégiez les matériaux stables.

Les matériaux sûrs

L’inox (acier inoxydable) : l’inox 18/10 est le meilleur choix. Il est durable, résistant et ne réagit pas avec les aliments acides (tomates, citron), garantissant l’absence de transfert de molécules toxiques.
La fonte naturelle : robuste, elle monte en température lentement et assure une cuisson homogène sans nécessiter de revêtement antiadhésif potentiellement nocif.
Le verre : idéal pour les plats de cuisson, les boîtes de conservation et les bouteilles. Il ne libère aucune substance, même chauffé.

Les précautions à prendre

Revêtements antiadhésifs (Téflon, etc.) : Dès qu’une poêle est rayée ou usée, il faut la remplacer. Sous l’effet de la chaleur et de l’usure, certains revêtements peuvent libérer des composés chimiques (PFAS/PFOA) potentiellement préoccupants.
Le plastique : Évitez de chauffer ou de conserver des aliments chauds ou gras dans des boîtes de conservation en plastique (même celles étiquetées « sans BPA »), car le risque de migration de substances est accru. Préférez le verre.
L’aluminium : Limitez son usage, surtout pour la cuisson ou la conservation d’aliments acides ou salés.

Un plaisir gourmand et responsable

Adopter une cuisine protectrice, c’est se faire plaisir avec des produits de qualité tout en agissant concrètement pour sa santé. C’est l’équilibre entre ces trois piliers – aliments, cuisson et ustensiles – qui transformera durablement vos habitudes alimentaires en un véritable bouclier de prévention. Votre santé commence aujourd’hui, dans votre assiette !

Ces soins qui vous aident

Il existe deux types de soins supports catégorisés par l’INCA (Institut National du Cancer). Ceux pris en charge totalement ou partiellement par l’Assurance Maladie : activité physique adaptée, accompagnement diététique, psychologique, social, soutient psychologique… et les autres qui sont à la charge du patient : qi gong, acupuncture, homéopathie, art-thérapie, sophrologie…

Le sport permet aux patients de retrouver de l’énergie et de renforcer leur estime de soi, indispensable pour garder le moral. La natation est particulièrement recommandée car au contact de l’eau, la peau est massée et les tissus drainés. Dans l’eau, le corps paraît plus léger et il y a donc moins d’efforts à fournir pour bouger. Attention, il faut cependant modérer ses efforts et se reposer lorsque les mouvements génèrent des douleurs ou des difficultés respiratoires.

Ceux que l’on appelle les soins de support font partie intégrante de la prise en charge, en complément des traitements conventionnels spécifiques des cancers selon les spécialistes. Ils aident à mieux combattre la maladie et assurent une meilleure qualité de vie. L’acupuncture aiderait les patients à réduire leurs nausées et la sophrologie permet de canaliser les émotions avant les injections notamment.

Certains thermes se sont spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de cancer en proposant des cures pour stimuler la circulation de la lymphe notamment. En effet, la chirurgie peut abîmer les canaux lymphatiques et ainsi faire gonfler les bras ou les jambes. La cure permet de réduire ces gonflements mais aussi aux professionnels de la santé d’apprendre les bons gestes aux patients.

Le saviez-vous ?

On estime que 40 % des cancers pourraient être évités en modifiant certaines de nos habitudes et notre mode de vie. En effet, en faisant attention à son alimentation, en pratiquant une activité physique et en prenant garde au soleil, il est possible d’agir pour prévenir les cancers. Les dépistages permettent également de détecter les cancers tôt et ainsi de mieux les soigner. Alors, faites-vous dépister !