Crimes et faits divers à Puteaux

Sous ses apparences tranquilles, la Ville de Puteaux a parfois connu des épisodes mouvementés. Meurtres, cambriolages, catastrophes, crime en bande organisée… Grâce à ce parcours haut en couleurs, venez découvrir le côté sombre de Puteaux !

Parcours ouvert

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10.14 km

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23 m

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73 m

1

La catastrophe du Mont-Valérien – Cimetière ancien de Puteaux

En 1882, dans un atelier du Mont-Valérien, des ouvrières travaillent à retirer la poudre d’anciennes cartouches de fusil. Payées à la pièce, elles doivent travailler le plus vite possible ; à cet effet, certaines utilisent des ciseaux. Le 20 décembre 1882, l’un des ciseaux provoque une étincelle qui fait s’enflammer la poudre. Une explosion se produit et le bâtiment prend feu. Seize ouvrières meurent, sept autres survivent mais sont gravement brûlées. Parmi les victimes, plusieurs Putéoliennes ont été enterrées dans le cimetière ancien ; à l’entrée, une plaque leur rend hommage.

2

L’affaire Bornais – Devant le 29 rue Cartault

Le 17 mars 1930, le commissaire de police de Puteaux reçoit une lettre dans laquelle Charles Bornais, vivant dans la résidence du 29 rue Cartault, avoue avoir tué sa femme et son fils. Lorsqu’il se présente au commissariat quelques jours plus tard et est arrêté, il dit aux policiers qu’il a agi sur demande de sa femme malade. Mais une enquête démontre que Mme Bornais n’était pas en mauvaise santé, et que Charles Bornais avait une réputation plus que douteuse. Condamné à mort, Charles Bornais est finalement gracié par le Président Gaston Doumergue, car le crime manque de motifs compréhensibles.

3

La bande à Bonnot – Devant le 102 boulevard Richard-Wallace

Depuis la fin de l’année 1911, un groupe de criminels terrorise le pays. Menés par Jules Bonnot, ses membres, auteurs de trois braquages, ont déjà fait au moins trois victimes. Le 26 mars 1912, ils arrêtent à Montgeron une voiture De Dion-Bouton fabriquée à Puteaux, dans laquelle se trouvent le chauffeur (Célestin Matinné), et le jeune Putéolien Louis Cerisol. Le chauffeur est tué, mais Louis Cerisol parvient à s’échapper et donner l’alerte tandis que les bandits s’échappent avec l’automobile. Finalement, Jules Bonnot est tué le 29 avril après le siège du bâtiment où il s’était réfugié, et la bande est peu à peu démantelée. On découvre que plusieurs membres ont séjourné rue de Valmy à Puteaux.

4

L’affaire Spano – Rue Mars-et-Roty

Le 21 septembre 1903, un ouvrier italien, Francesco Spano, tue le contremaître qui l’avait licencié, Louis Macé, alors qu’il se rendait au travail près des quais de Puteaux. Il est arrêté et condamné à mort. Plusieurs associations et journaux réagissent alors. Ils accusent notamment le jury d’être biaisé par la nationalité de Spano : l’assassin, quelques années auparavant, du président Sadi-Carnot était également italien. Ils remarquent aussi que d’autres ont écopé de peines plus légères. L’affaire alimente le débat contre la peine de mort ; Spano est finalement gracié par le président, et condamné aux travaux forcés à perpétuité.

5

La noyade de la blanchisseuse – Place de l’Église

Une nuit de mars 1909, un batelier sur sa péniche et un habitant du quai de Puteaux sont tous deux témoins de la noyade d’une jeune blanchisseuse de seize ans, Marguerite Galleron. La police enquête et découvre qu’elle était accompagnée ce soir-là de ses amis Marcelle Hureaux et Charles Meyer. On suspecte Marcelle Hureaux, dont la réputation n’est pas très bonne et qui serait jalouse de Marguerite, de l’avoir poussée à l’eau. Quant à Charles, il est soupçonné de n’avoir rien fait pour l’en empêcher. Tous deux sont arrêtés et incarcérés, avant d’être libérés faute de preuves.

6

L’automobile ensanglantée – Devant le 91 rue Voltaire

A Sèvres en janvier 1937, on retrouve une automobile volée et abandonnée : à l’intérieur, une masse et un pavé, des papiers. Ces derniers, tout comme la portière, sont tachés de sang. Tous les commissariats de la région se mettent à enquêter, soupçonnant que l’automobile a été impliquée dans un meurtre, peut-être pour transporter le cadavre. Finalement, on découvre qu’il s’agit d’un simple cambriolage. Des bandits ont brisé la vitrine du magasin de TSF situé 91 rue Voltaire à Puteaux ; l’un d’eux s’est coupé la main et a laissé du sang dans la voiture qu’ils ont utilisée pour s’enfuir.

7

La chambre fatale – Devant le 10 rue Agathe

Un soir, en juin 1936, les locataires du 10 rue Agathe retrouvent dans un ancien puits deux cadavres de femmes, Marie Ballard et sa fille Valentine, disparues depuis plusieurs mois. Le lien est très vite fait entre leur mort et le suicide de Lucien Van de Putt, locataire de l’immeuble et amant de Valentine. La police conclut qu’après une fugue de sa maîtresse, Lucien a tué sa mère qui refusait de lui donner l’adresse de la jeune femme. Il est ensuite allé chercher Valentine sous un faux prétexte, l’a également tuée et a jeté les deux femmes dans le puits qui s’ouvrait au bas de l’escalier de sa chambre, avant de se tuer.

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