Des bienfaits multiples

Sport complet, la natation s’avère particulièrement bénéfique pour la santé. « La natation a une incidence positive sur le système cardio-vasculaire, explique Loïc Pincebourde.

On peut remarquer chez les pratiquants réguliers une baisse de la fréquence cardiaque à l’activité et au repos, ainsi qu’une baisse de la tension artérielle. La natation améliore la circulation : la position horizontale, la fraîcheur de l’eau, les micro-turbulences qu’on occasionne dans les déplacements ont un pouvoir drainant sur la circulation, facilitant ainsi le retour veineux. »

Nager permet, par ailleurs, d’améliorer la mobilité des articulations et de réduire les risques d’arthrose. « C’est un sport porté, reprend l’entraîneur. Dans l’eau, on pèse 30 % de son poids. Il n’y a pas non plus de contraintes de chocs, ni de traumatismes pour le squelette. » Ajoutons que la natation fait travailler l’ensemble des membres inférieurs et supérieurs.

La pratique de ce sport entraîne également une dépense calorique importante : « Il faut savoir qu’on transpire dans l’eau, précise Loïc Pincebourde. Face à la résistance que représente l’eau, le nageur est obligé d’avoir une action motrice importante. » Dès lors, la natation permet de tonifier son corps, à condition toutefois de s’investir pleinement. A noter qu’une réduction des risques de diabète de type 2, liés à la masse graisseuse, est également observée.

Enfin, les bienfaits sur le mental ne sont plus à démontrer : « Dans l’effort, on secrète de l’endorphine, qui est l’hormone du plaisir, note l’éducateur. L’activité fait baisser l’anxiété, par opposition à l’augmentation du plaisir. Elle est aussi décontractante et favorise le sommeil. Nager permet d’être plus résistant au stress, d’être moins sujet à la maladie et de réguler l’appétit. D’une façon générale, la natation aide à s’épanouir et à gagner en confiance. Au final, c’est un bon
investissement sur sa santé. »

Comment optimiser sa séance

Pour tenir la longueur, il est nécessaire de respecter des étapes. N’hésitez pas à prendre des cours pour maîtriser les 4 nages (brasse, crawl, dos crawlé et papillon) : vous pourrez ainsi varier vos séances. « Chaque entraînement doit commencer par un échauffement de 20 mn, sans forcer, en se concentrant sur la technique, explique Loïc Pincebourde. On peut ensuite se consacrer à un programme adapté à son niveau et sa progression. » Comme dans toute activité sportive, il faut veiller à bien s’hydrater : avant, pendant et après l’effort. Il est ainsi recommandé de boire une ou deux gorgées toutes les 15 mn.
Enfin d’entraînement, n’oubliez pas de vous étirer (triceps, quadriceps) : votre corps vous en sera reconnaissant !

Quels accessoires pour quels effets ?

Pull boy : petite mousse que l’on cale entre les cuisses, qui permet de travailler les épaules et les bras en immobilisant les jambes. Pour compenser, le pull boy apporte une flottaison supplémentaire.

Plaquettes (ou paddles) : attachées aux mains, elles permettent de se renforcer musculairement et d’améliorer ses appuis. Elles font travailler les épaules, les dorsaux, les avant-bras et offrent un meilleur positionnement des bras et des mains.
Palmes : les palmes courtes sont conseillées et permettent de tonifier les cuisses. La puissance qu’elles apportent permet un travail en survitesse intéressant pour se corriger techniquement.

Planche : Placée à l’horizontale, elle constitue un bon repère. Un accessoire efficace pour garder les bras neutres et travailler les jambes.