Puteaux dispose d’un riche passé. Puteaux.fr vous invite à remonter les siècles.
Redécouvrons Puteaux dans la chanson de Charles Level. Parolier (pour Charles Aznavour, Dalida et Annie Cordy, entre autres) et interprète, il rend hommage à une ville aux airs de village, à deux pas de Paris, là où « il fait bon d’aller vivre sa vie, de jadis à aujourd’hui » : la ville de Puteaux.
Musique : Carlos Leresche Chant & paroles : Charles Level
Les armoiries
Les armes de la ville sont celles que les moines de l'ancienne abbaye de St-Germain-des-Prés, dont Puteaux était un fief, adoptent vers le début du XVe siècle.
"D'azur à trois fleurs de lys d'or, deux et une, chargée en cœur d'un écusson cousu de gueule à trois besants d'argent", telle est la description figurant à l'Armorial des villes du département de la Seine.
La signification des armoiries :
L'azur symbolise la royauté, dans sa splendeur et sa sérénité.
Le rouge "de gueule" représente le courage.
Les fleurs de lys évoquent la richesse et la force, mais sont aussi un acte de foi envers la Sainte Trinité.
Quant au besant, il s'agit d'une ancienne pièce d'or frappée par les empereurs Byzantins. Le terme est ensuite repris pendant le règne de Hugues Capet (987-996) pour désigner toute monnaie d'or.
Il est probable que ces besants rappellent également l'ouverture, à la fin du XIIe siècle, par les moines de l'abbaye, d'un grand marché de denrées, qui fut à l'origine de la foire de Saint-Germain-des-Près.
Des origines au XVIIIe siècle
Le village de Puteaux semble avoir été habité dès le IIIe siècle, mais l’ancienneté du peuplement peut cependant être attestée par la découverte, en 1950, d’une cinquantaine de pièces d’or appartenant à la tribu des Parisii, peuple ayant occupé la région parisienne aux Ier et IIe siècles avant notre ère.
Selon la légende, le nom de Puteaux proviendrait du terme latin « puteoli », qui signifie « petits puits », en raison de leur nombre important sur le territoire de la commune. Une autre source indique que ce nom proviendrait du vieux français « putiaux » qui signifiait bourbier, marécage. La véritable fondation de la ville remonte au XIIe siècle quand, en 1148, l’abbé Suger, prieur de l’abbaye de Saint-Denis et régent du roi Louis VII, signe l’acte de constitution du village sous le nom de « Putiauz ». Cette seigneurie passera en 1685 aux mains de la communauté des Dames de la Maison Royale de Saint-Cyr.
Dès le XVIIe siècle, Puteaux accueille des maisons de villégiature de la noblesse parisienne, qui y donne des fêtes. En 1698, le duc de Gramont, Maréchal de France, fait édifier un château sur les rives de la Seine, en bordure de Suresnes. Propriété successive des ducs de Guiche et de Penthièvre, il sera démoli en 1881.
Château du duc de Gramont (Châteaux de Puteaux)
Au XVIIIe siècle, la population de Puteaux, qui n’est encore qu’un gros bourg de 669 âmes, est essentiellement composée de vignerons et de blanchisseurs. Une grande partie des coteaux, notamment la colline de Chantecoq, est couverte de vignes. Ce vignoble, qui produisait un vin de table sans prétention, était cultivé par de petits propriétaires indépendants. La culture de la rose est également une des principales sources de richesse de la ville. Cette rose, du nom latin « rosa bifera officinalis » ou rose des parfumeurs, est aussi appelée « rose de Puteaux ». Variété de la rose de Damas, elle est cultivée principalement à proximité du rond-point des Bergères. Très recherchées pour leurs vertus curatives et leur parfum, ces roses sont vendues aux pharmaciens pour la composition d’onguents et aux parfumeurs pour leur incroyable odeur.
Après la Révolution, Guillaume Nezot est élu, le 7 février 1790, premier maire de la ville. La commune de Puteaux dépend du district de Saint-Denis jusqu’à la création du département des Hauts-de-Seine en 1964.
L'ère industrielle
C’est sans aucun doute sa situation géographique, à l’ouest de la capitale près des quartiers marchands et grâce à l’existence d’un port, que la ville de Puteaux doit son essor industriel. L’agriculture va progressivement s’effacer devant l’implantation d’établissements industriels, qui trouvent une place privilégiée le long de la Seine ou sur le plateau à proximité de la colline de Chantecoq. Cette industrialisation commence dès le milieu du XIXe siècle avec l’arrivée des ateliers et manufactures liés au textile. Mais c’est avec l’implantation de la société Lorilleux sur la colline, en 1824, que débute réellement l’histoire industrielle de la ville. Fabricante d’encres d’imprimerie de renommée mondiale grâce notamment à l’invention d’une encre typographique stable, cette société prend comme emblème le Moulin de Chantecoq, situé sur sa propriété. Ses succès lui permettent de s’agrandir et de posséder de nombreuses succursales en France et à l’étranger. Installée jusque dans les années 60 sur plus de 70 000 m² entre les rues de la République, Bernard Palissy et Cartault, la société accepte, face à la concurrence étrangère, une fusion en 1962 avec les établissements Lefranc, autre leader mondial d’encres d’imprimerie. La famille se retire du groupe dans les années 1980, époque du regroupement de l’activité sur le site de Thourotte (Oise) et de la fermeture du site de Puteaux.
En 1880, l’installation des industries automobiles. Outre les célèbres établissements De Dion-Bouton et UNIC, la ville comptera plus d’une vingtaine de sociétés de construction et de nombreuses usines d’accessoires.
La société de construction automobile De Dion-Bouton s’installe dès 1882 entre le quai National Château du duc de Gramont (Château de Puteaux) et les rues Ernest, Godefroy et des Pavillons sur une superficie qui atteindra au début du XXe siècle plus de 50 000 m². Cette société est fondée et dirigée par le marquis Albert De Dion, financier passionné et les techniciens Georges Bouton et Charles Trépardoux. Ensemble, ils inventeront l’automobile française et prospèreront pendant plus d’un demi-siècle. Mais des difficultés apparaissent dès la fin de la première guerre mondiale et la société connaît plusieurs restructurations. L’empire est démantelé en 1947, à la mort du marquis, mais continue sa production jusqu’à la fin des années 50. Loués ensuite à une filiale de Rolls-Royce, les bâtiments disparaissent définitivement dans les années 1960.
Capitale de l’industrie automobile avec De Dion-Bouton, Puteaux devient également, à cette même époque, celle de l’aviation. Elle fut ainsi la ville de Georges Legagneux (1882-1914), pilote remarqué ; de Léon Levavasseur et Jules Gastambide, inventeurs du moteur Antoinette (du prénom de la fille de Gastambide) ; de la société Zodiac, constructeur d’aéroplanes avant de se diversifier dans les bateaux pneumatiques ; et enfin de la société de construction d’avions Morane-Saulnier, installée de 1911 à 1965 au 3-5, rue Volta.
Type BH Morane-Saulnier
Dès le milieu du XIXe siècle, la forme et la population de la ville se modifient au rythme de la révolution industrielle, symbolisée notamment par l’arrivée du chemin de fer en 1839, qui va de Paris à Versailles en passant par Saint-Cloud. En 1842, la Municipalité fait installer l’éclairage au gaz. Puis, en 1852, la première pierre des écoles communales est posée et, en 1866, le conseil communal prononce l’instruction publique et la gratuité de l’enseignement. Lors de la guerre de 1870, Puteaux, située dans le rayon de la forteresse du Mont-Valérien, est exposée aux tirs ennemis. En 1871, Roque de Fillol devient maire pour quelques mois. C’est l’époque de la Commune. Accusé d’avoir participé à l’insurrection, il est déporté en Nouvelle-Calédonie puis gracié en 1879.
Quelques années plus tard, en 1883, en hommage à la résistance opposée aux Prussiens par le peuple de Paris, est déposée au milieu du rond-point de la Demi Lune, la statue dite « La Défense de Paris », œuvre du sculpteur Louis-Ernest Barrias. Elle donnera son nom à l’ensemble du quartier alentour. Déposée au début des années 1960, lors des premières phases de travaux du quartier d’affaires, elle retrouve son emplacement d’origine sur le parvis en juillet 1983.
L’ère moderne
Après guerre, les industries cèdent peu à peu la place aux bureaux, le secondaire au tertiaire. La meilleure illustration est la création du quartier de La Défense, qui entraîne la reconstruction complète de toute la partie nord de la commune. Cette réalisation, qui demeure unique en France, a permis à la ville de Puteaux d’entrer un peu en avance dans le troisième millénaire. Le quartier de La Défense, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est le fruit de nombreuses étapes. Située dans le prolongement de l’axe historique partant de la cour du palais du Louvre, cette voie a connu des aménagements successifs, comme le projet de l’ingénieur Perronet qui dessine et aménage la place de la Demi Lune (devenue place de La Défense) avec ses six avenues.
Dans les années 1920, l’État décide d’intervenir dans l’aménagement des banlieues. Mais ce n’est qu’à la fin de la seconde guerre mondiale que le projet est de nouveau étudié, avec pour objectif une opération d’aménagement foncier à l’architecture contemporaine, la décentralisation industrielle et l’installation d’activités tertiaires. En 1946, l’assemblée constituante propose l’organisation, en 1949, d’une exposition universelle sur les terrains situés autour de la place de La Défense. Les lenteurs de la reconstruction font échouer ce projet, mais l’idée d’un palais des expositions voit le jour.
CNIT
Ce sera le CNIT (Centre des Nouvelles Industries et Technologies), inauguré en 1958. Pour gérer l’aménagement du quartier, l’État crée l’EPAD (Établissement Public pour l’Aménagement de La Défense) par un décret du 9 septembre 1958. Puis, en 1964, le premier plan de masse est décidé avec pour objectif d’étendre la zone et d’y développer un quartier d’affaires sur les communes de Puteaux et Courbevoie. Les premières tours sortent alors de terre. À Puteaux, ce sont les résidences du quartier Boieldieu ainsi que quelques immeubles près du pont de Neuilly, comme la tour Initiale. C’est ainsi, qu’entre 1965 et 1969, les grandes lignes de ce quartier d’avant-garde se dessinent et que l’on voit émerger le principe architectural de La Défense : des gratte-ciel à l’américaine abritant les sièges sociaux de sociétés internationales, tandis que commencent les travaux du futur RER A, dont le tronçon reliant Paris à La Défense sera inauguré en février 1970.
Les années 1980 sont marquées par deux réalisations majeures. La construction du centre commercial des « Quatre Temps », en 1981, qui est alors le plus grand d’Europe, avec ses 100 000 m² de surface commerciale, puis celle de la Grande Arche, inaugurée le 14 juillet 1989 et associée aux célébrations du bicentenaire de la Révolution française. Dans la continuité de l’Arc de Triomphe, l’Arche de La Défense confère alors au lieu son identité actuelle. Elle est aux yeux du monde son image de marque et son symbole, tout en laissant la possibilité d’une nouvelle extension de l’axe vers l’ouest.
Photo Les Quatre Temps
L’aube du troisième millénaire préfigure une nouvelle ère pour La Défense. En juillet 2006, le plan de renouveau de La Défense est lancé. Il prévoit, à l’horizon 2015, 150 000 m² de rénovations et 300 000 m² de nouvelles constructions associant bureaux, commerces et logements. Dans le même temps, par un décret en date du 2 juillet 2010, l’État crée un nouvel établissement public d’aménagement à l’échelle du territoire La Défense Seine Arche, appelé EPADESA.
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