La ville de Puteaux a connu au fil des siècles une vie artistique importante. Il y eut tout d’abord la présence des compositeurs et musiciens Jean-Baptiste Lully, surintendant de la musique sous le roi Louis XIV, qui s’installe, à partir de 1675, rue Voltaire, et Vincenzo Bellini qui réside, de 1833 à 1835, au 63 quai Royal (aujourd’hui quai De Dion-Bouton) où il meurt. Auteur de plusieurs opéras célèbres dont La Somnambule et La Norma, il écrivit à Puteaux son opéra Les Puritains. Le conseil municipal lui a consacré une rue en 1878, et actuellement un quartier porte son nom où une plaque en son souvenir y a été apposée.
Portrait de Camille Ranault par Reynold Arnould
L'École de Puteaux
Mais surtout, Puteaux fut le siège d’un groupe d’artistes liés au cubisme dit «le groupe de Puteaux», également connu sous l’appellation «Section d’or». Ainsi, le numéro 7 de la rue Lemaître (disparu depuis dans les travaux de construction du quartier de La Défense) fut pendant une partie du 20e siècle le rendez-vous des amis de l’art.
Tandis que des artistes de tous horizons, et notamment d'Europe centrale, trouvaient à Montparnasse une liberté d'expression et un terreau artistique fertiles avec l'École de Paris, des artistes putéoliens créaient dans leurs ateliers leur propre groupe, autour des frères Jacques Villon et Marcel Duchamp. Ouvertes aux influences extérieures, aux apports de la photographie et de la science sur la lumière et le mouvement, soucieuses d'expérimentations, L'école de Puteaux a vu ses artistes évoluer de la peinture figurative à l'abstraction, cubisme compris, à partir de 1911.
Les artistes les plus marquants de ce groupe sont Gaston Duchamp (dit Jacques Villon, qui meurt à Puteaux en 1963), Frantisek Kupka (d’origine tchèque qui s’éteint à Puteaux en 1957), mais aussi Francis Picabia, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Fernand Léger, Roger de La Fresnaye, Guillaume Apollinaire… Nombre d’entre eux fréquentaient le restaurant d’un mécène local, Camille Renault, situé à l’angle des rues de la République et Edouard-Vaillant, aujourd’hui disparu. Ce mouvement a aussi permis de faire connaître le nom de Puteaux à travers le monde. En hommage, les noms de Villon et Kupka ont été donnés à un quartier, à une rue de La Défense ainsi qu’à trois de ses tours.
Puteaux fut également la cité où Léonie Maria Julia Bathiat plus connue sous le nom d’Arletty vécut une partie de son enfance. La célèbre actrice, qui deviendra l’inoubliable « Garance » des Enfants du paradis de Marcel Carné, vécut de 1903 à 1912, tout d’abord au 5-7 rue de Paris (aujourd’hui rue Jean-Jaurès) puis au 55 et 33 quai National (quai De Dion-Bouton). Puteaux est alors une ville en pleine mutation où se développent les transports urbains et l’industrie automobile. « A l’époque, Puteaux et Courbevoie étaient des centres d’industrie, surtout pour les automobiles. Il n’y avait pas de gens qui mendiaient dans les rues, pas de chômage. Tout le monde travaillait. La preuve, c’est que les italiens immigrés venaient s’installer là avec leur matelas et leurs casseroles », extrait de Je suis comme je suis d’Arletty.
La ville de Puteaux lui a rendu hommage en apposant, en décembre 1987, une plaque commémorative sur les murs de la halte culturelle qui a remplacé l’ancienne maison d’Arletty. L’actrice présente, fit alors le tour de la ville, dans une ancienne voiture De Dion-Bouton 1913.
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Le Vaccinobus à Puteaux
Jeudi 8 avril, le vaccinobus s’est arrêté sur l’île de Puteaux. Les équipes de la Protection civile sous l’égide de la préfecture se sont installés dans la hall des sports, salle mise à disposition par la ville. Ainsi, et sous la supervision du Centre Communal d’action social et des médecins du centre médical Dolto, plus de deux cent doses de vaccins ont été administrées pour le plus grand bonheur des Putéoliens préalablement inscrits.
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Philippe Jarrousky en résidence au Conservatoire
Nous avons pu mesurer sa virtuosité lors de son passage en 2019 sur la scène du Conservatoire JB Lully. Le contre-ténor à la voix d’ange, Philippe Jaroussky n’a pas oublié sa venue dans notre ville et dans la tourmente à contacter Patrick Marco, directeur du Conservatoire JB Lully, qui a reçu l’artiste et son ensemble, Artaserse, pour une répétition de dernière minute. En ces temps incertains, Puteaux poursuit sa mission culturelle afin de soutenir les artistes et de partager l’art sous toutes ses formes.Si les rideaux des salles de spectacles continuent d’être baissés, Puteaux résiste et bouleverse ses habitudes pour vous présenter de nouveaux formats comme des captations que vous pouvez savourer sur la playlist « Concerts » de notre chaîne Youtube, Puteaux TV. Le soutien passe aussi par le prêt de salles qui sont actuellement très rares, en cause le respect des consignes sanitaires que les professionnels des spectacles ne peuvent fournir.À Puteaux, la mission culturelle passe avant tout. Alors quand Philippe Jaroussky a sollicité une salle pour accueillir son ensemble Artaserse, la ville a répondu présente. Dans le stricte respect des consignes sanitaires, l’ensemble a pu répéter son concert qui a été capté en Allemagne et que vous pouvez voir sur medici.tv.
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Pâques à Puteaux
Après avoir récupéré leur ballotin rempli de chocolats à l’école, les enfants de Puteaux ont pu profiter durant ce long week-end de Pâques des manifestations organisées par la municipalité sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville. Ainsi, ces petits putéoliens ont participé à un formidable jeu de piste dans le cadre d’une exposition sur les traditions de Pâques des villes jumelées à Puteaux, le tout magnifiquement illustré par les dessins de Beatrix Potter. Exposition et jeu de piste jusqu’au 18 avril 2021Esplanade de l’Hôtel de Ville
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Arnaud Poitevin le spectaculaire
Dessinateur putéolien, Arnaud Poitevin enchante le monde de la bande dessinée avec ses Spectaculaires ! Le tome 5, sorti en février dernier avec au scénario Régis Hautière, est une merveille à lire absolument pour retrouver le sourire ! En attendant de retrouver Arnaud Poitevin au Festival de la bande dessinée de Puteaux, nous lui avons posé quelques questions sur ce nouveau tome qui se déroule une fois de plus dans le Paris du début du 20e siècle.
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Le bien-être des élèves à l’école est une priorité de la municipalité et l’affaire de tous. Forts de ce constat, la Ville, par l’intermédiaire de sa Maison du Droit et de la Famille, a mis en place un programme dans les accueils de loisirs des Bergères, de Jean Jaurès, et de République. Basé sur le volontariat, animateurs et enfants de 8 à 10 ans ont suivi plusieurs ateliers animés par Deborah Malzac, médiatrice scolaire au sein de la maison du Droit et de la Famille et de Virginie Pasquet, coach pour enfant, spécialiste de la communication non-violente et de la gestion des émotions.
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Le théâtre de Puteaux fête ses 100 ans, une bonne occasion pour aller ce qui se passe à l’intérieur…
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Les écoles bouquinent en Seine
Chaque année, les bibliothécaires des écoles conseillent et guident les élèves sur des actions littéraire. Aujourd’hui, nous nous intéressons au Prix des P’tits bouquineurs, organisé par le collectif de librairies indépendantes Libraires en Seine. Ce Concours propose aux enfants de 8 à 10 ans d’élire le meilleur livre parmi une sélection de trois ouvrages, choisis en amont par des librairies du réseau.
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Le 8 mars dernier, la ville de Puteaux a rendu hommage aux courageuses ouvrières qui ont péri dans l’explosion survenu, le 18 décembre 1882, à la cartoucherie du Mont-Valérien.
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Lutte contre le harcèlement en milieu scolaire
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