Previous Page  15 / 64 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 15 / 64 Next Page
Page Background

15

Les hommes ont déserté les villes pour mourir sur les champs de batailles. Adapté du roman

éponyme de l’oublié Ernest Pérochon paru en 1924, le film est une ode au féminisme.

Peinture lyrique, fresque poétique,

Les gardiennes

montre à travers les yeux délicats de

Xavier Bouvois que la guerre est aussi dans le quotidien de celles qui restent. La dureté du

travail n’a d’égal que la vaillance de ces femmes qui partagent leur temps entre les champs,

les prières et l’attente désespérée du retour de leurs hommes. Le réalisateur filme cette vie

silencieuse rythmée par l’angoisse, la peur, la rumeur de cette guerre qui détruit tout. Mais

le désir, la guerre ne l’a pas éteint, cette flamme que les actrices arrivent à partager avec

nous et nous emporte avec elles. Xavier Bouvois offre de magnifiques portraits de femmes,

ces femmes pourtant oubliées qui ont permis à la France de ne pas sombrer.

LES GARDIENNES

DU 7 AU 13 NOVEMBRE

PROJECTION • LE CENTRAL

Le Central célèbre aussi le centenaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale avec le film

Les gardiennes

de Xavier Bouvois. Après

Des hommes et des dieux

, le réalisateur met en scène le

duo Nathalie Baye, Laura Smet dans une fresque rurale où la cruauté du front fait face à la beauté

de ces femmes. Intemporel et féministe,

Les gardiennes

est un sublime moment de cinéma.

LES GARDIENNES — Réalisé par Xavier Beauvois

Avec : Nathalie Baye, Laura Smet, Iris Bry

Drame • France • 2017 • VF • 130 mns

SYNOPSIS

1915. À la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Travaillant sans

relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission. Hortense, la doyenne,

engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille...

Projection

PLACES EN VENTE

AU CINÉMA LE CENTRAL

TARIF: 7,50€ • RÉDUIT: 6,30€

GROUPE ET -14 ANS: 4€

©Guy Ferrandis

P

U

T

E

A

U

X