Adamo,
le candide éclairé
Dimanche 20 novembre • 17h
concert • Théâtre des Hauts-de-Seine
Depuis 50 ans, Salvatore Adamo vit une histoire d’amour avec son public.
La scène, la composition, l’écriture sont ses moteurs. Aujourd’hui, «le tendre
jardinier de l’amour» comme l’aimait l’appeler Jacques Brel s’autorise une
dérision philosophique dans son nouvel album,
L’amour n’a jamais tort
aux
sonorités pop qui lui vont bien. Il sera sur les planches du Théâtre des
Hauts‑de-Seine avec ses nouvelles chansons mais aussi celles qui ont fait
son succès. En plein tournage, Adamo nous a reçu avec élégance et modestie
et nous conte avec sérénité l’évolution de son travail d’artiste.
: Le titre de votre dernier album,
L’amour n’a jamais tort
est-il en
résonnance avec votre vie ?
Salavatore Adamo:
Il est surtout en résonnance avec ce que nous vivons en tant
qu’humain. Je fais partie d’un peuple qui est chamboulé! L’album commence avec
«Chantez», que j’ai écrit quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo.
J’y exprime ma remise en question en tant que saltimbanque devant la gravité de ce
que nous vivions. Puis, je suis reparti avec ma candeur et je l’assume.
: Vous vous décrivez comme un naïf lucide.
Adamo:
Je fais comme si j’étais ailleurs, mais je suis très attentif à ce qui se passe.
Mon empathie passe par l’écriture. J’écris des chansons en sachant qu’elles ne sortiront
jamais. Mais il fallait que je les écrive à cet instant-là. Souvent, je réécoute ces chansons
vieilles de plusieurs années et j’en repêche certaines quand l’émotion n’est plus aussi
intense. J’ai besoin d’un certain recul.
: N’est-ce pas le rôle d’un artiste de nous émouvoir, de nous faire rêver?
adamo:
Bien sûr, ce fut ma conclusion après ma courte introspection. Mais c’est vrai
qu’il devient difficile d’écrire une chanson d’amour qui me satisfasse directement avec
sa foi, sa candeur. Maintenant, j’ai tendance à analyser, à être certain que je n’applique
pas des recettes et que cet élan reste spontané.
: Vous avez travaillé votre album avec une toute nouvelle équipe.
Expliquez-nous ce choix.
adamo:
Je suis allé chercher l’énergie de certains musiciens comme Jo Francken qui a
produit l’album de Milow et également un de ceux de Joyce Jonathan avec qui je fais un
duo. Je n’ai pas fait d’études musicales, mais j’ai ce petit don de mélodiste. Alors sur
les trois derniers albums, je suis resté peut-être un peu trop traditionnel. J’ai souhaité
que Jo fasse appel à des musiciens qui étonnent par ce côté pop dont j’avais besoin.
: La scène reste toujours essentielle à votre vie d’artiste ?
adamo:
Oui, c’est un des moments où j’existe le plus. La connexion avec le public est
très importante aussi. Cette onde d’affection que les gens m’offrent et qui est presque
palpable, je ne pourrais m’en passer. C’est un moment intense de communion. J’espère
en profiter encore longtemps.
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adamo en concert
au ths dimanche 20 novembre à 17h
«Plus d’un demi-siècle déjà qu’Adamo donne à la variété ses lettres
de noblesse. Pour s’en convaincre à nouveau, il suffit de se pencher
sur
L’amour n’a jamais tort
, son 25
e
album (…) »
RFI
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Théâtre des Hauts -de-Seine
© Claude Gassian