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LE CINÉMA CORÉEN

MARDI 20 OCTOBRE • 20H

RENCONTRE CINÉMA

PALAIS DE LA MÉDIATHÈQUE

À l’occasion du 15

e

Festival du film coréen à Paris, venez

découvrir la filmographie de réalisateurs emblématiques,

comme la dernière Palme d’or,

Parasite,

de Bong Joon-ho.

Approfondissez vos connaissances et échangez sur ce

cinéma asiatique tout à fait atypique !

Le cinéma coréen figure parmi les plus productifs et les

plus créatifs du monde ! Depuis la sortie de

Old Boy

de

Park Chan-wook en 2003, le 7

e

art coréen s’est ouvert au

reste de la planète. Vague d’un genre nouveau, le cinéma

sud-coréen est le fruit de l’occupation japonaise de 1905

à 1945, de la séparation avec la Corée du Nord et de la

révolte des étudiants en 1960.

Entre censure et influence du cinéma américain, la Corée

du Sud a su trouver son propre style, sombre, violent et

inclassable. C’est peut-être la recette de ce succès inter-

national. Les occidentaux découvrent un nouveau cinéma

bien loin des codes habituels auxquels ils sont habitués.

Le public, lassé des mécanismes de la narration du cinéma

à gros budget, se laisse surprendre par une réalisation

ciselée et des retournements de situations imprévisibles!

Les cinéastes, inspirés par l’histoire du pays, travaillent

sur des thèmes récurrents comme la lutte des classes ou

l’impuissance de l’humain face au destin. La fatalité est

très présente et est en résonance à la domination des puis-

sances extérieures face auxquelles la Corée n’a jamais pu

s’opposer : la Japon et les États-Unis. À travers une révolte

silencieuse et subtile, les auteurs coréens ont su trouver

un moyen de s’exprimer. Le résultat est brillant ! Ce genre

inclassable chancelle entre horreur, drame psychologique

et comédie. Certaines scènes et même certains films dans

leur totalité, provoquent des sentiments de malaise, de

frustration, d’injustice qui nous touchent en plein cœur. Le

cinéma coréen place l’art et la voix du cinéaste au premier

plan et joue avec nos émotions.

L’avenir de ce cinéma semble tout tracé surtout après le

triomphe de

Parasite

, qui est le premier film en langue non

anglaise à recevoir l’Oscar du meilleur film ! Une première

surtout pour un long-métrage d’un pays où la censure est

toujours très présente. Mais peut-être est-ce le secret du

7

e

art coréen, jongler entre censure et révolte, retenue et

lâcher prise.

POUR ALLER PLUS LOIN :

15

e

Festival du film coréen

Du 27 octobre au 3 novembre 2020

Facebook : Festival du film coréen à Paris (FFCP)

ENTRÉE LIBRE DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES

Palai d l Médiathèqu