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Conservatoire JB Lully
« La magie de la représentation tient aussi à
cette fluidité, à cet entrelacs entre opéra et théâtre,
comédiens et musiciens. Tout y respire d’un même
souffle, dans une ambiance de fête trop idéale
pour ne pas s’avérer éphémère, menacée de malheurs...
Benjamin Lazar a nourri le livret de l’opéra du roman
de Dumas comme de sa pièce. Le macabre y flirte ainsi
avec la débauche, l’horrible ordinaire avec le sublime
des amours contrariées, la splendeur
des courtisanes romantiques avec leurs misères.
Règne dans cette
Traviata, vous méritez un avenir
meilleur
un entêtant parfum de folie et de mort,
de sexe et de chute, d’innocence perdue et de destins
apparemment sans rédemption. Car heureusement
l’amour du public veille, avec son goût des histoires
tristes et des personnages hors norme. Et cet amour‑là
rendra Violetta immortelle. »
Télérama
Durée: 1h30
Sublime est le mot d’ordre de la critique ! Les yeux s’illuminent,
les cœurs battent et l’émotion s’empare de chaque corps des
spectateurs dans cette danse entre la vie et la mort, entre le
théâtre et l’opéra, entre le rêve et la réalité. Benjamin Lazar,
spécialiste du baroque, vous invite à un voyage sensoriel au cœur
de l’intimité de Violetta, l’héroïne de Verdi.
Violetta brisa bien des cœurs mais c’est le sien qui s’arrêta à
23 ans : la tuberculose était une grande meurtrière au 19
e
siècle... Dans un décor de voile de tulle, qui symbolise la maladie
qui se répand dans les poumons de Violetta, et de fleurs dont le
parfum a l’odeur de la jeunesse, nous rencontrons les hommes
qui ont compté dans sa vie comme Théophile Gautier, Alexandre
Dumas ou encore Franz Liszt mais aussi son amour, Alfredo.
Dans cet univers baudelairien, Élise Chauvin est cette fleur qui
se fane sans jamais perdre de son magnétisme. Cette soprano
devient comédienne et sa voix devient chant. Elle se donne corps
et âme dans ce tourbillon de vie et de fête qui annonce sa mort
prochaine. Avec huit musiciens et quatre chanteurs, elle tente de
saisir cette personnalité dans un lyrisme intime de toute beauté
et de grâce. Elle irradie le public dans la restitution de ce portrait
de femme, cette parisienne à la mauvaise réputation, malade et
désargentée, prisonnière du romantisme, sacrifiant son amour sur
l’autel de la réalité.
Entre chant, texte et musique, Benjamin Lazar réinvente l’œuvre
de Verdi dans une mise en scène spectaculaire et dessine les
traits d’une des plus belles tragédiennes du 19
e
siècle. À l’issue
de la représentation, le parfum de Violetta s’évapore dans un
souffle éternel.
VENDREDI 1
er
FÉVRIER • 20H30
TRAVIATA, VOUS MÉRITEZ UN AVENIR MEILLEUR
En français et en Italien, parlé et chanté, surtitré en Français
D’APRÈS LA TRAVIATA DE GIUSEPPE VERDI
CONCERPTION & MISE EN SCÈNE BENJAMIN LAZAR
Arrangements et direction musicale Florent Hubert et Paul Escobar
Avec: Florent Baffi, Safir Behloul, Jérôme Billy, Renaud Charles, Élise Chauvin, Axelle
Ciofolo, Myrtille Hetzel, Bruno Le Bris, Gabriel Levasseur
Les musiciens : Sébastien Llado, Benjamin Locher, Marie Salvat, Juliette Séjourné
©Simon Gosselin
VENTE DES PLACES À LA BILLETTERIE SPECTACLES
DU PALAIS DE LA CULTURE
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