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© Amandine Lauriol / Académie Jaroussky
Nouveau talent
Alexandre Madjar
ALEXANDRE MADJAR,
ATTENTION TALENT !
Il fait partie des Jeunes Talents de la promotion Ravel de l’Académie Jaroussky, le pianiste
Alexandre Madjar commence à créer des émules grâce à un jeu qui respire l’honnêteté. On
guette avec intérêt cet artiste en devenir de la scène classique française !
Si aujourd’hui Alexandre Madjar, 27 ans, s’épanouit au son de son piano, il y a à peine dix
ans, le jeune homme n’aurait même pas imaginé vivre de son art. S’il joue du piano depuis
l’âge de 7 ans, c’est à 19 ans que son destin bascule avec la rencontre de son professeur,
Roger Sala qui le pousse à persévérer dans cette voie. Fort de ce précieux soutien, Alexandre
Madjar entre au CNSMD de Lyon, sa ville natale. Trois ans plus tard, il tente sa chance à
l’Académie Jaroussky installée à la Seine Musicale. Le jeune homme est reçu ! Cette affi-
liation lui offre de nombreuses opportunités, notamment à Paris. Entre construction d’un
réseau professionnel et développement de son identité artistique, déjà bien assise, Alexandre
Madjar a pour seule motivation de toucher son public. Un concert avec ce musicien, au
toucher aussi subtil que puissant, n’est pas seulement une transmission du savoir historique
et de la sensibilité humaine, mais aussi un moment unique de partage dans lequel l’au-
dience, le musicien et le compositeur se mêlent. C’est dans cet échange qu’Alexandre tisse
les liens grâce au son qui lui est propre, élégant, riche et coloré.
: Comment expliquez-vous cette communion avec votre auditoire ?
Alexandre Madjar :
Je pense que ma non-connaissance du milieu de la musique classique,
jugé souvent élitiste, me permet d’être sincère et de faire passer plus d’émotions. Quand
j’ai découvert le grand répertoire dans ma campagne lyonnaise, j’étais loin de tout
! J’ignorais tous les préjugés ! J’ai juste envie de transmettre à un public toutes ces
émotions que la musique classique m’apporte.
: Comment voyez-vous votre métier ?
AM :
Ma réelle volonté dans la musique a toujours été la notion de partage, de transmission
de l'émotion. J'ai toujours pensé que la plus belle reconnaissance que peut éprouver un
musicien se trouve dans les yeux du public. Et cela n'est possible qu'en se mettant à nu
avec la volonté de communiquer avec lui. C'est cette expérience singulière qui a toujours
été au centre de ma motivation, car la finesse que l'on transmet ne se développe qu'en
explorant avec beaucoup de travail l'art d'être interprète. C'est se connecter à une mémoire
historique émotionnelle, l'interpréter, et la transmettre dans un contexte contemporain.
: Quel est votre répertoire de prédilection ?
AM :
Cette question est toujours un peu compliquée. Mais si je ne devais en choisir que
trois, je dirais : Debussy / Chopin / Mozart. J’aime l'intimité qui se dégage de ces pièces.
S'installe alors un lien confidentiel entre le public et moi. Mon plus beau cadeau est
quand une personne vient me voir à la fin du concert et me dit ce qu’elle a ressenti.
TROIS QUESTIONS À ALEXANDRE MADJAR
•
DU 5 AU 9 AVRIL :
Concours international de la ville de Vigo
Avec Martha Argherich et Nelson Freire en membre du jury
•
VENDREDI 19 JUIN :
La Seine Musicale
Concerto
de Poulenc pour deux pianos avec Melvil Chapoutot,
les autres pianistes de l'académie Jaroussky, accompagnés par
l’Ensemble Appassionato dirigé par Mathieu Herzog
•
SEPTEMBRE 2020 :
Participation au projet de l'opéra
Carmen
au stade de France, mise en scène par Charles Roubaud
•
SAISON 2020 / 2021 :
Invité à jouer au Belà Bartok National
Concert Hall de Budapest pour se produire en concerto avec
orchestre
L'AGENDA D'ALEXANDRE MADJAR
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