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Certaines préconisations sur le chauffage (notamment
les températures optimales de chauffage) sont très
liées à la notion de
confort thermique
.
Le confort
thermique correspond à une "sensation de bien être"
parfois difficile à définir puisqu’il dépend, entre autres,
du facteur humain, variable d’un individu à l’autre (en
fonction de paramètres tels que sonmétabolisme, son
habillement, son état de santé, son activité…).
Voici les facteurs extérieurs qui peuvent également
influencer le confort thermique d’un individu :
•
La température : la température d’une pièce (celle
ressentie par l’individu) est la moyenne entre la tem-
pérature de l’air et celle des parois. Ainsi, à sensation
de confort thermique équivalente, si on augmente
la température des parois (isolation), on diminue la
température de l’air (chauffage).
•
La vitesse de l’air : les mouvements d’air autour du
corps augmentent les pertes de chaleur, d’où l’inté-
rêt d’éviter les courants d’air en hiver.
•
L’humidité : plus l’air est humide, plus il est difficile à
chauffer (l’énergie apportée sert d’abord à chauffer
l’eau contenue dans l’air). C’est pour cette raison qu’il
faut ventiler un logement même en hiver !
En définitive, la personne la plus apte à définir son
sentiment de confort… c’est vous ! Essayez, grâce
aux conseils donnés dans cette fiche de trouver le
meilleur compromis entre confort et économies.
1.
Vérifier que les montants des
fenêtres et des portes exté-
rieures ne laissent pas passer
les courants d’air
Une fenêtre perd jusqu'à 10 fois plus de chaleur qu'un
mur de même superficie. L’installation de double vi-
trage récent permet de diminuer les pertes de chaleur
et d’améliorer le confort en diminuant la sensation de
paroi froide à proximité des fenêtres.
En attendant de pouvoir remplacer vos vitrages, une
simple feuille plastique de 3 mm d'épaisseur fixée sur
les boiseries avec de l'adhésif double face permet de
gagner quelques degrés :
•
les films plastiques : une feuille très mince de plas-
tique se colle sur la vitre à l'aide d'un sèche-cheveu.
Cette solution pratique connaît un succès croissant.
•
les contre-fenêtres en plastique : ce sont de véri-
tables cadres qui viennent se poser sur les montants
de la fenêtre.
Utilisez des joints d’étanchéité ou de la mousse iso-
lante pour boucher les espaces et interstices des murs.
N’oubliez pas de nettoyer les trous de ventilation et
ne les bouchez pas, vous pourriez engendrer des pro-
blèmes importants d’humidité. Le calfeutrement des
fenêtres (joints, mise en place d’un rideau épais) peut
permettre de réaliser une économie d’énergie évaluée
en moyenne à 5 % en habitation collective et à 8 % en
individuelle.
2.
En hiver, aérer les pièces 5
minutes par jour, les fenêtres
grandes ouvertes
Si vous ouvrez grand les fenêtres pendant 5 à 10 mi-
nutes, l’air des pièces est intégralement renouvelé et
les murs n’ont pas le temps de refroidir. L’air frais qui
vient d’entrer sera rapidement réchauffé. En revanche,
l’hiver, si vous entrebâillez votre fenêtre pendant une
longue durée, le renouvellement de l’air est insuffisant
et les murs et le mobilier sont durablement refroidis.
Vous pouvez ainsi consommer jusqu’à 16 % de chauf-
fage en plus ! Certaines heures sont aussi défavorables
en matière de qualité de l’air (surtout en ville) :
•
l'hiver, préférez aérer votre logement entre 8h et 11h
le matin ou entre 22h et minuit le soir.
L'isolation et la ventilation