Dans une ambiance de jardin à la Française, le public a pu découvrir les œuvres sublimes de deux grands sculpteurs du 20e siècle, Armand Petersen et Étienne Audfray.
En amont de l’exposition, le fondeur, Gilbert Clémenti a parlé de son travail dans le cadre d’une conférence sur la fonderie d’art dont il est un des spécialistes. Face à Jean-Marc Bauquier, gestionnaire des œuvres d’Armand Petersen et Étienne Audfray et Catherine Bauquier, fille d’Étienne Audfray, Gilbert Clémenti a révélé ses techniques et ses relations avec notamment Étienne Audfray mais aussi Joan Miro ou encore Niki de Saint-Phalle.

Cette exposition invite à une promenade poétique à travers une quarantaine de sculptures. Armand Petersen (1891-1969) a fait partie dans les années 20 du groupe des animaliers, ces jeunes artistes réunis à la fauverie du Jardin des Plantes de Paris créé par le célèbre François Pompon pour étudier les animaux d’après nature. Le public a déjà pu apprécier toute la beauté animale qui émane des sculptures de Petersen. Entre élégance, férocité et fragilité, ces œuvres rendent un hommage vibrant à la nature.
Étienne Audfray (1922-2017) a approfondi aux côtés de son ami et maître spirituel Armand Petersen. Il s’est intéressé avant tout à la figure humaine, et principalement aux formes féminines. La représentation féminine l’a toujours inspirée et il ne s’en est jamais lassé. Ses œuvres illustrent sa beauté, ses formes douces, les profils sont harmonieux et le travail de la lumière est pour lui essentiel. Il aimait jouer avec les effets d’ombre et de lumière sur la matière et plutôt le bronze que la pierre pour mieux représenter le modelé du corps des femmes.
Ces œuvres de ces deux grands créateurs s’offrent à votre regard jusqu’au 12 mai dans les salons d’honneur de l’Hôtel de Ville.